Au pied de cette montagne instable,
Des conifères droits se sont mis à table
Dévorant l’air iodé, grains égarés
Exhalant, à tous vents, un parfum camphré.
Au-dessus de cette montagne de sable,
Volées de mouettes dans le vent haïssable
Effleurent les nues dévêtues au bleu cru,
Où est bienvenu tout nuage écru.
Montant, mi-marchant, mi-glissant dans le sable
De la montagne, un touriste, un périssable
Clampin rougi, au visage buriné
Par tous ces embruns qui l’ont tambouriné…
Tout au sommet de la montagne de sable,
Il vient voir l’eau, indéfinissable,
Embrasser le ciel puis épouser
L’horizon que ses rêves vont jalouser.
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