Petite fable affable
Fille d’un singe moins drôle que risible,
Une guenon prenait les siens pour cible
Et dans sa simiesque communauté.
On craignait son caquet et, pis, ses “paquets”,
Sachant tout des annales domestiques,
Connaissant les chroniques des quartiers :
On fuyait cette colporteuse, cette tique,
Qui avait la diplomatie d’un sanglier !
Elle s’en prit à la vertueuse fillette,
Matin, qui allait, ici et là, guillerette,
Sans fard ni art, aimée de tous dans le clan,
Jalousée de notre harpie aux élans
Moins amènes. Celle-ci veut détruire
Sa réputation pour mieux briller
Parmi tous les fagotins, faire bruire,… :
Pour les aider à trier, ‘faut étriller !
En ce monde, moins on a de connaissances
Plus on a de certitudes ; et, pas de chance,
Notre causeuse, aux dires de ses voisins,
Etait sotte à faire pâlir un vrai zinzin.
Jusqu’au jour où elle s’en prit à sa victime
Laquelle sans plaider sa cause plus avant,
Courtoisement l’éconduit et ultime
Affront devant foule qui entend son “vent” :
« Quand on se voit on se fait peur, je l’assure.
Mais quand on regarde d’autres on se rassure ! »
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