Petite fable affable
Un poète fut encachoté.
Non pour un pamphlet ou un libelle
Mais pour un sonnet qui, las, chantait
Combien la vie naguère était belle.
Il évoquait les champs et la ville
Non le monarque ou sa cour servile,
Il y parlait d’oiseaux et de liberté
Pour la faune et non pour la plèbe,
Non d’iniquités à rhabiller
Ou de mépris altier pour la glèbe.
C’est pour ça qu’on l’a embastillé ?!
Ce sont souvent de bien petits mots
Qui font trembler les rois et leurs trônes,
Surtout s’ils traduisent de grand maux
Dont l’écho ne vient pas à la couronne…
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