Au creux de cette morne plaine,
Pays de peupliers, d’ormeaux,…
Faisait face à la mort, un chêne.
Des oiseaux plein ses rameaux,
Il dérobait au soleil, sombre,
Mon presque bourg, oui, mon hameau,
Mais ce n’est aujourd’hui qu’une ombre.
Ici courait « la rue du frêne »,
Là, un ruisseau, sans mot ni maux,
Meublait l’air clair de son sans-gêne ;
Le vent y avait chalumeaux.
Tout était champs, arbres sans nombre,
Vieux gardiens du bourg, du hameau,
Mais ce sont aujourd’hui des ombres.
Alors pas de clé, pas de chaîne,
Mais bien sûr quelques vieux chameaux
Et quelques pies encore embrennent.
Grimauds de bourgs, de hameaux
Ils en sont l’éternelle pénombre,
Menant au loin de ces marmots
Tout en jeux, jamais en surnombre,
Dont la joie allait à mi-mot ;
Mais ce sont aujourd’hui des ombres.
Au creux de cette triste plaine,
Pays de peupliers, d’ormeaux,…
Faisait face à la mort, un chêne…
C’est Passé diront gens normaux,
Souvenirs qui en mémoire sombrent…
Il reste ce bourg, ce hameau…
Mais ce n’est aujourd’hui qu’une ombre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire