Sur une photo de Marc-Yvan Custeau, Montréal (juin 2022)
Ah, qu’il fait bon songer à rêver
Quand affleurent les pleurs de l’aurore,
Quand les ombres enfin vont s’élever
Pour se perdre aux limbes qui phosphorent
En feux-follets, ou en brasier,
Inhumant nos rêves extasiés.
Là, l’espoir et l’illusion renaissent…
C’est l’heure sévère où le vent levant
Qui, dans l’agonie de sa jeunesse,
Dans les fronces de nuit, souvent
Fait naître un paradis fugace
Ou un enfer, plus pérenne lui,
Aux plissés de la pénombre enfuie.
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