Un saule encore étique pleure sa peine :
Larmes jaunies, sanglots verdis de printemps,
Il donne couleurs aux douleurs de la plaine,
Aux flots d'un ciel chagrin et suintant,
Et des formes au miroir de la rivière
Qui, sans se lamenter ni gémir, sans dormir,
File au loin sans regarder en arrière,
Loin des plaintes et des cris qui vont s’endormir…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire