Marianne, indépendante, et aux cheveux libres
Toi, égérie altière aux lèvres qui vibrent
Pour chanter les temps lépreux et les jours heureux…
Tu es l’image du fonds en rien poussiéreux
Né aux rives d’Égée ou sur les bord du Tibre
Dans un monde toujours en déséquilibre
Dans le chaos duquel tu nous conduis, en creux.
Marianne, parfois posée en coin ombreux,
Tu restes de ces gaillardes dont le calibre
Vaut plus et mieux que ceux qui arborent leur chibre.
Toi la Marie des mairies au sein généreux,
Jamais marbre n’a tant fait chanter les félibres
D’un peuple fou, foi unique et seul équilibre
Qu’il ait esprit fiévreux ou cœur miséreux.
« Son utilisation comme symbole de la République pourrait remonter à une chanson révolutionnaire du pays albigeois en occitan, la Garisou de Marianno (la Guérison de Marianne), composée par le cordonnier-poète Guillaume Lavabre, de Puylaurens. [dans le Tarn, 81(…)]
Bien que cette chanson date de 1792 et soit déjà mentionnée dans le dictionnaire Lou Tresor dóu Felibrige de Frédéric Mistral (Prix Nobel de Littérature, 1904), l’association de la chanson au symbole de la République n’a été faite qu'en 1976. Quoi qu'il en soit, le village de Puylaurens revendique désormais le titre de « berceau occitan de la Marianne républicaine » (Article « Marianne », Wikipédia)
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