Rêveurs, pour quelque raison obscure,
L’aurore, à ses premières lueurs,
Invite à contempler la Nature,
Plus que la pâleur des ciels railleurs
D’un gris crépuscule,
Moment minuscule.
L’éclosion de l’aube fait songer plus
Que le lourd tombé du rideau sombre
Qui forclot le brillant oculus,
Vous fait silhouette en la pénombre,
Frêle animacule,
Presque particule.
Quand la nuit s’estompe, en été,
Quand le jour renaît à la lumière
On se sent petit mais emporté
Comme quand s’exauce une prière,
Car le noir bascule
Et l’ombre recule…
Les yeux pleins d’ors et ambres beautés,
On se charme des flammes troublantes
Pendues aux nues, dès lors, déshantées,
S'ouvrant sur une journée alléchante,
Un temps minuscule
D’espoirs majuscules,…
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