Sur des mots de Loupzen, fils du Vent et de la Terre
Oui c’est ça : adieu la Vie !… Je te quitte.
Tu m’en as fait tant voir. Nous sommes quittes.
Tu m’as fait marcher, je peux l’avouer
- C’est pas facile de m’amadouer ! -
Mais c’est enfin le terme du voyage
Celui où on dépose enfin ses bagages
Et je n’en suis, las, pas plus avancé.
Seul. Planté. À quatre murs fiancé.
À l’heure où, au loin, les feuilles s’envolent
Me laissant cloué devant ma console,
Je me souviens des horizons croisés
Sur ma route et de ces ciels azurés
Où ont couru mes espoirs et mes rêves :
J’y ai puisé tant mes envies que ma sève.
Mes souvenirs s’effacent. Mon corps se re plie.
Et tous les vents qui m’ont poussé m’oublient.
Finies sentes et route du hasard,
Sillonnées de bonheurs ou de bazar,
Là, aux antipodes de vos servitudes
Vos inquiétudes, vos certitudes,…
Oui, la prochaine fois que je partirai
Sera la dernière. L’ultime arrêt.
Partir c’est la chose que je sais faire
Le mieux. N’en faites pas toute une affaire.
Moi, je suis toujours allé voir ailleurs
Chercher du mieux, en quête du meilleur.
Le prix de la liberté. De la mienne
En tout cas. De celle des races anciennes
Qui se sont frayé leur propre chemin
Malgré tout, malgré vous, vers leur demain
Faisant du crépuscule une kermesse
Car l’aube leur offrirait ses promesses.
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