Reflets moirés de miel sur la bruyère,
S’est ambrée comme leur âcre boisson
La lumière miellé venue des tourbières.
L’hiver marque le pas dans un frisson
Qui ploie et plie l’échine des buissons.
Le chardon met ses parures de guerres
Au pied las d’une chapelle esseulée
Retournée à ses suppliants mystères
Plein d’échos tus d’un passé craquelé,
D’une mémoire effilée, javelée,…
Ébranlé, ce phare épierré de lande
A résisté à tous les vents mauvais
Pour un peuple aux mains pleines d’offrande,
Affamé, asservie à son chevet
Par des genêts où courent les orvets.
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