Combien de pauvres hères ont quitté l’amère
Patrie pour ne pas, ne plus toucher le fond ?
Combien ont filé, croyant filets filon,
Sur l’océan bordier de natales terres ?
Combien donc ont fuit leur mère et la misère
Leur vie faisant des nœuds, étant puits sans fond ?
Combien se sont sabordés, faute de fonds,
Croyant que se terraient terres moins austères ?
Combien de mousses, de gabiers et marins
D’eau douce se sont crus capitaines un brin
De leur destin, pilotes de leur gabare ?
La mer ce n’est qu’embruns, que roulis et que grains,…
Si t’en as marre d’une vie à l’amarre,
N’est pas mieux celle qui te brise les reins !
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