Il canicule
Ça chauffe pour le matricule
De chacun, même les Hercule.
Le ciel est touffeur qui accule.
Lutter serait, las ridicule,
Face au solaire véhicule
Qui ne se va, ni ne recule,
Semble-t-il, jusqu’au crépuscule…
Il canicule
Et nous voilà animalcules
Mieux corpuscules minuscules :
Quelques souffrantes particules,
Vaines et suantes molécules
Attendant que vienne la bascule
D’une nuit aux tentacules
Rafraichissant nos clavicules.
Il canicule.
Que l’on subisse ou bien calcule,
Qu’on s’évente d'un fascicule,
La torpeur offre son pécule
Et l’humidité nous macule.
Personne en ce four ne circule :
Chacun se rêve tubercule
Ou cloîtré en frais édicule.
Il canicule…
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