Le vent de l’aurore caressait tendrement
Les bois qui ébrouaient leur pénombre pesante,
Les chassant d’un revers comme quand on plaisante,
Les sachant revenir promptement nuitamment.
Venue de ces ombres au loin lasses, agonisantes,
L’aube a fait éclore des parfums impudents
Sous le chatoiement de nues tout en flamboiements…
Des chants fous saluent ces senteurs euphorisantes.
Le printemps embaumait, et tout simplement,
La nuit se retirait, laissant élégamment
La place à des douceurs encor’ plus apaisantes…
Et le jour qui ouvrait ses yeux, complaisamment
Sur ses beautés qu’on dit naissantes, bienfaisantes,
Venait enfin à nous, gaiement, obligeamment…
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