La lune, oeil de filou, faisait lors face aux flots
Qu’elle irise, c’est fou, là où la mer se brise,
Parce qu’aux prises d’une brise qui la grise,
Laissant dans l’ombre floue voir de sombres îlots.
Comme un simple caillou, elle se jette à l’eau,
S’y morcelle et s’y brise, comme amante éprise,
Allume la frise d’écume qui est grise,
Grosse d’une marée d’août venant au galop.
Cent silhouettes et bouts de lueurs sous emprise,
Sous l’aura des clous dorés parant son halo,
Jouent de nos sens, sur nos nerfs, poussent à la méprise.
Grosse d’une marée d’août venant au galop,
La mer ainsi prise est miroir plein de traitrises ;
La lune, comme oeil de Loup, fait pourtant face aux flots.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire