Naître avec l’aurore et, las, mourir à la brune,
Nager aux vents doucets, voleter et flotter,
Par l’azur enivré, et les parfums flatter,
En jouant le galant sans oublier aucune
De ces fleurs qui ne me survivront que de peu.
Ces amours sans toujours me sont gageures et jeux.
Ainsi sera ma vie, guidée par l’envie seule,
Moi qui ne vis que de désirs de volupté,
De plaisirs volés, de joies brèves et disputées,
À l’heure où l’été chaud, n’est plus que gerbes et meules.
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