L’été nous fuit comme un vilain
Pris la main dans la confiture
Abandonnant, là, sa vêture :
Brûlant au cœur les fleurs de lin,
Des ciels vides qui nous écrasent ;
Un soleil nu et sec, trop lourd,
Qui passe l’air bouillant au four
Cramant jusqu’à nos maigres phrases,…
Rien désormais n’est patelin ;
Ce n’est plus las qu’une imposture
Que « la belle saison » qui dure :
Elle n’est que plaies en trop plein.
L’été nous fuit comme un vilain…
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