Femme austère
Madame Eymard est amère,
Une authentique mémère
Terre à terre.
Le regard injurieux
Et le mot laborieux.
Toute femme à ses yeux
Est liane et donc Diane
Et, au soir victorieux,
Devient l’épouse d’un âne…
Femme en stères,
Madame Eymard hait sa mère ;
Et depuis le primaire
N’a su le taire
À qui, c’est peu glorieux,
Rien n’étant sérieux,
Et même l’impérieux,
Un beau matin, l’âme crâne,
Face au monde et aux Cieux
La prénomma, hélas, Jeanne !
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