Petite fable affable d'après la chanson Les deux chiens (B. Bénabar)
Deux chiens, l’un noir, l’autre gris,
Las, s’écharpent et s’invectivent
En pleine rue, la lippe aigrie,
Le croc à nu qui salive
Et la griffe en action.
Combat sans concession.
La mort, de l’un ou de l’autre,
Leur paraît la seule issue
Acceptable, à ces apôtres !
Chacun s’acharne, dessus,
Ou dessous : ce sont morsures,
Coups en douce et flétrissures,…
Un chat égaré par là,
Leur fait oublier leur rage
D’hémorragies,… Voilà,
Qu’ils se jettent, tout courage,
Sur le pauvre animal
Et lui font plus que mal !
Ami, ce qui nous rassemble
Et fait nos plus beaux frissons
Ce sont ceux qui nous ressemblent :
La haine fait l’unisson !
Las, s’écharpent et s’invectivent
En pleine rue, la lippe aigrie,
Le croc à nu qui salive
Et la griffe en action.
Combat sans concession.
La mort, de l’un ou de l’autre,
Leur paraît la seule issue
Acceptable, à ces apôtres !
Chacun s’acharne, dessus,
Ou dessous : ce sont morsures,
Coups en douce et flétrissures,…
Un chat égaré par là,
Leur fait oublier leur rage
D’hémorragies,… Voilà,
Qu’ils se jettent, tout courage,
Sur le pauvre animal
Et lui font plus que mal !
Ami, ce qui nous rassemble
Et fait nos plus beaux frissons
Ce sont ceux qui nous ressemblent :
La haine fait l’unisson !
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