Bien sûr, nos cheveux ont blanchi,
Le temps ne nous a pas affranchis
De ses creux sillons, ni de ses marques
Mais qui donc, de nous deux, le remarque ?!
Pas moi, qui sais en toi son soleil ;
Pas toi, qui pense en moi son pareil.
Et si d’aucuns voient nos gestes
De tendresse, car il nous en reste,
Et qu’ils surprennent quelquefois,
Signe insigne de notre foi,
Comme une manie, une habitude
Une imposture, une inquiétude,
Comment leur dire qu’l’érosion
N’est pas ; com’ la désillusion ;
Qu’on peut encore se dire : « Je t’aime ! »,
D’un regard, en se prenant la main
Pour aller ensemble vers demain
Malgré les jaloux, leurs anathèmes,
Qui disent qu’on est pas sérieux,
À vivre comme ça accolés,
Et qui font un érythème
D’nos baisers, au cours du temps, volés,
D’un amour pas encore envolé…
Bien sûr, on paraît réfléchis,
Posés et peut-être défraîchis,
Mais c’est la folie de la jeunesse
Qui habite nos joies, nos finesses,…
Chez moi, qui sais de toi le soleil ;
Chez toi, qui pense en moi son pareil.
Et si d’aucuns voient nos paroles
Tout en douceur, comme un jeu de rôle,
Une imposture des sentiments,
Pour donner le change, simplement,
Comment leur dire qu’cette attitude
N’est pas peur de la solitude
Et que, jamais, notre passion
Ne fut une aliénation ?
Qu’on veut encore se dire : « Je t’aime ! »,
D’un regard, en se prenant la main
Et aller ensemble vers demain
Malgré les jaloux, leurs anathèmes,
Qui disent qu’on ne peut vivre heureux,
À rester comme ça, accolés,
Et qui font un érythème
De tout c’temps où l’on a convolé
D’un lien qui n’s’est pas étiolé…
Bien sûr, le muscle est avachi,
Nos ardeurs ont quelque peu fléchi
Mais nos deux corps qui, tant, se connaissent
À chaque fois, se reconnaissent,
Pour moi, qui sais en toi mon soleil ;
Pour toi, qui pense en moi ton pareil.
Et si d’aucuns croient que nos étreintes
Seraient routine ou bien contrainte
Une chimère, une illusion
Ou un sujet de dérision
Car viennnent toujours lassitude
Ou bien pire décrépitude
Comment leur dire que les années
N’ont rien brisé ni condamné ?
Même si l’on peut dire : « Je t’aime ! »,
D’un regard, en se prenant la main
Et aller ensemble vers demain,
Malgré les jaloux, leurs anathèmes,…
Qu’encor’ longtemps, on se dis’ : « Je t’aime ! »,
D’un regard, en se prenant la main !
Le temps ne nous a pas affranchis
De ses creux sillons, ni de ses marques
Mais qui donc, de nous deux, le remarque ?!
Pas moi, qui sais en toi son soleil ;
Pas toi, qui pense en moi son pareil.
Et si d’aucuns voient nos gestes
De tendresse, car il nous en reste,
Et qu’ils surprennent quelquefois,
Signe insigne de notre foi,
Comme une manie, une habitude
Une imposture, une inquiétude,
Comment leur dire qu’l’érosion
N’est pas ; com’ la désillusion ;
Qu’on peut encore se dire : « Je t’aime ! »,
D’un regard, en se prenant la main
Pour aller ensemble vers demain
Malgré les jaloux, leurs anathèmes,
Qui disent qu’on est pas sérieux,
À vivre comme ça accolés,
Et qui font un érythème
D’nos baisers, au cours du temps, volés,
D’un amour pas encore envolé…
Bien sûr, on paraît réfléchis,
Posés et peut-être défraîchis,
Mais c’est la folie de la jeunesse
Qui habite nos joies, nos finesses,…
Chez moi, qui sais de toi le soleil ;
Chez toi, qui pense en moi son pareil.
Et si d’aucuns voient nos paroles
Tout en douceur, comme un jeu de rôle,
Une imposture des sentiments,
Pour donner le change, simplement,
Comment leur dire qu’cette attitude
N’est pas peur de la solitude
Et que, jamais, notre passion
Ne fut une aliénation ?
Qu’on veut encore se dire : « Je t’aime ! »,
D’un regard, en se prenant la main
Et aller ensemble vers demain
Malgré les jaloux, leurs anathèmes,
Qui disent qu’on ne peut vivre heureux,
À rester comme ça, accolés,
Et qui font un érythème
De tout c’temps où l’on a convolé
D’un lien qui n’s’est pas étiolé…
Bien sûr, le muscle est avachi,
Nos ardeurs ont quelque peu fléchi
Mais nos deux corps qui, tant, se connaissent
À chaque fois, se reconnaissent,
Pour moi, qui sais en toi mon soleil ;
Pour toi, qui pense en moi ton pareil.
Et si d’aucuns croient que nos étreintes
Seraient routine ou bien contrainte
Une chimère, une illusion
Ou un sujet de dérision
Car viennnent toujours lassitude
Ou bien pire décrépitude
Comment leur dire que les années
N’ont rien brisé ni condamné ?
Même si l’on peut dire : « Je t’aime ! »,
D’un regard, en se prenant la main
Et aller ensemble vers demain,
Malgré les jaloux, leurs anathèmes,…
Qu’encor’ longtemps, on se dis’ : « Je t’aime ! »,
D’un regard, en se prenant la main !
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