Ayant déserté août comme juillet,
L’été s’est invité jusqu’en novembre :
Il azure un ciel d’ordinaire inquiet,
Baume aux cimes des arbres effeuillés
Et nous offre sa douceur sans vaciller
Ou nous fait des matins de sang et d’ambre.
Ayant déserté août comme juillet,
L’été s’est invité jusqu’en novembre.
L’ordre des saisons est-il embrouillé ?
Froid et brumes se sont ensommeillés
Loin de nos sens, au soleil, réveillés…
Et on l’espère ainsi jusqu’à décembre.
Ayant déserté août comme juillet,
L’été s’est invité jusqu’en novembre…
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