Hélas, délaissant la rose pour sa tige,
Deux papillons, fleurs de satin qui voltigent,
Déploient, aux nues, leur éventail revêtu de soie
Aux couleurs de vitrail et aux yeux surpris.
Fugace et gracile, leur fol entre-soi
Froisse l’air dans un vol vif, aux vents vains, pris.
Loin, il laisse à nos rétines les vestiges
D’une beauté qui vous donne le vertige.
L’illusion est partie comme elle est venue,
Sans bruit et sans bris, à peine reconnue,
Elle est veloutée, rappelant la caresse
D’un regard posé avec délicatesse,
Et fragilité, appelant la tendresse
Des pensées fleuries au jardin des tristesses.
Quand ces rêves s’envolent, la vue est nue,
Privée d’un doux plaisir, simple et bienvenu.
Deux papillons, fleurs de satin qui voltigent,
Déploient, aux nues, leur éventail revêtu de soie
Aux couleurs de vitrail et aux yeux surpris.
Fugace et gracile, leur fol entre-soi
Froisse l’air dans un vol vif, aux vents vains, pris.
Loin, il laisse à nos rétines les vestiges
D’une beauté qui vous donne le vertige.
L’illusion est partie comme elle est venue,
Sans bruit et sans bris, à peine reconnue,
Elle est veloutée, rappelant la caresse
D’un regard posé avec délicatesse,
Et fragilité, appelant la tendresse
Des pensées fleuries au jardin des tristesses.
Quand ces rêves s’envolent, la vue est nue,
Privée d’un doux plaisir, simple et bienvenu.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire