Petite fable affable
Pour le pays des soleils généreux
Où, venue à toute tire d’ailes,
Vient se blottir l’errante hirondelle
Et courent des varans véreux,
Initiative peu heureuse,
Un jeune étourneau des plus étourdis
For sa bourgeoise, à ce qu’ici on m’a dit,
Partit, un matin, courir la gueuse…
Résignée à son sort, la répudiée
Se laissa mourir peu à peu, crédié.
Et lui, de grenadiers en amandiers,
Trompait le temps et la malheureuse
Avec moulte et moulte coureuse,
Vierge, épouse, veuve,… sans mendier
Ni regretter passé ou passades.
Il se lassa - sans défaut, tout se défait ! -
Mesura enfin sa faute et ses effets :
Revenu chez lui, il apprit, roide,
Que celui qui se perd dans sa passion
Perd moins que celui qui perd sa passion.
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