Petite fable affable pas tirée par les cheveux
Depuis qu’il se faisait des cheveux,
Il les perdait, le vieux Léonce.
Et l’un d’eux, coupé en quatre, nerveux
Qui traîne sur son épaule, y pionce,
Ne voulant pas finir chiquenaudé
Grimpe, poil à poil, dedans sa tonsure
Pour sans complexe y baguenauder.
Lui, il ne craint pas les mots à morsure
Des tifs en touff’, ses pairs sprirituels,
En bataille, comme à l’habituel.
Depuis qu’il se faisait des cheveux,
Il en avait plus d’un dessus la langue,
Léonce. À faire rire les morveux
Qui en ont un dans la main, tout en gangue.
Ces cheveux d’ange, eux aussi, ont migré,
Sur le luisant dégarni de son crâne.
Il en eut mal aux cheveux, mais bon gré,
Mal gré, traita à l’ébouriffé d’âne
Ceux qui crurent à l’abus de cachaça
Quand il nous raconta, au café, tout ça.
Alors que ce chauve sourit aux fables,
De ce conte qui t’a pas emballé
Quelle serait la leçon indispensable ?
On ne cache jamais mieux un galet
Que dans une rivière et du sable
Que sur la plage, Petit Gringalet !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire