Va de l’autre côté de la nuit
Car s’y trouve une aube plus fertile
Et un horizon moins stérile
Que ce jour passé aux murs de pluie.
Est-ce espérance puérile,
Rêve d’ennui, cauchemar sans suie ?
Non, ton demain sera moins fébrile !
Sous un azur sans nues en rouleaux
Est cette île où souffle, à fleur de derme,
La brise qui fait rester à flots ;
Là-bas, se terre une mer où germe
Le bouillonnement des ruisseaux
Et soupirent des roseaux dans l’eau,…
Là-bas se meurt toute terre ferme.
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