Cycle toulousain
Pour quérir sa Margot ou sa Joconde,
Pourquoi partir à l’autre bout du monde
Alors que cette bonne Terre est ronde
Et qu’il est agréable au cœur d’aimer l’Amour ?
Je préfère hanter prairies floribondes
Plutôt que de courir la furie de l’onde
Et d’affronter les folies furibondes
De ces vents qui vous rendent, las, cabourds.
On en croit caner à chaque seconde…
Tant pis si, sans retour, le lourd labour
Du temps nous prend de court et sans recours.
Alors qu’on croit avoir trouvé sa blonde,
Comment fuir à l’autre bout du monde
Alors que notre vieille Terre est ronde
Et qu’il est agréable au corps d’aimer d’amour ?
Aimons à s’en faire péter la bonde,
En terres fécondes où racines profondes
Des Nôtres nous ont donné la faconde
Qui fait croire, en nos frondes, qu’on est tambours
Et aux Belles qu’on est tout, sauf immonde.
On n’est pas gourds ni, Beauté, sans secours
Quand s’émoussent les sens, s’éteint le four,…
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