« Parlent mes mots de moiAvant de parler pour moi »Lucienne Maville-Anku
Je gis comme une barque échouée
Sur une plage désertée, par les vagues
Battu, tout esseulé, sans bouée,
Attendant et, aussi, craignant cette dague
Qu’est l’inspirante grande marée
Qui viendra, matin, submerger les sables
Et pourra enfin désamarrer
Mon optimisme désespéré, friable
Comme falaise calcaire érodée,
Et ma mélancolie souvent trop joyeuse
Pour voguer loin, en vers galvaudés,
De conserve avec ma nostalgie trompeuse…
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