Petite fable affable
Un brin persifleur et un tant cajoleur,
Un bourdon paradant parmi les couleurs
De mille fleurs, voulant que d’aucuns profitent
De son expertise et faire de l’esprit,
À défaut d’en avoir, non sans vil mépris,
Causait haut “conquêtes” à quelques néophytes.
« Croyez-moi Dom Juan et Casanova
Il n’y a que ça qui plaise à ces divas !
Avec elles, il faut toujours avoir un « Je
Veux ! » sur le bout de la la langue, Mes Amis.
Mais souvenez-vous ce n’est rien qu’un jeu
Auquel on ne se livre pas à demi :
Une fille se baise, une femme se culbute
Une maîtresse s’honore et, sans dispute,
Une domestique se trousse. Et c’est tout !
À l’endroit du beau sexe, de manière
Ou de façons dans les prés, les tréflières,
Que nenni. De la superbe, mes Loulous !
- Celle qui fait les goujats ou les maroufles ?
Lança une apidé passant dans un souffle.
Crois-tu qu’on aime malotrus ou butors ?
Les farauds n’intéressent, las, que les pucelles
Qui ignorent l’Amour, insecte retors !
Car c’est infâme de s’en prendre aux jouvencelles…
Avec le beau sexe, même entretenu,
Même vénal, sois toujours en retenue. »
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