Aux dents d’ivoire du piano
Courent des doigts, sautillants moineaux.
La batterie roule sa caisse.
Du coup, les cymbales encaissent.
Une trompette sourde, en suivant,
Dénoue nos sens et démêle ses vents.
La basse vibre comme on s’accorde
Et pousse le son dans les cordes.
Déjà la jam, aux rythmes cadencés,
A commencé à nous faire danser…
Même la plus coincée fredonne
Et le moins zazou, là, se donne.
Que des airs qui font siffler ; et souffler
Des corps habitués à pantoufler !
C’est ça la vraie musique qui jase
En standards qui, pour toujours, jazzent…
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