Petite fable affable
Tout à ses folles amours buissonnières
Un gai pinson folichonnait, fantaisies
Fôlatres, entre chant et poésie.
Il allait, venait, avec les dernières
Des dariolettes tout comme avec
La première des drôlettes. À bon bec… !
Mais dès qu’une lui parlait mariage,
Avouait goût pour berceaux et couffins,
Ce menin n’était pas encore en âge :
Le mignon fuyait comme un aigrefin.
À la sourdine ainsi, il cheminait,
Dès l’aube, de bec en bec, d’aile en aile
Promettant tout à toutes, et avec zèle,
Pour obtenir non pour tenir. Finet.
Il s’enfuyait auprès d’autres coquettes
Qui voulaient, las, tout autant le baguer
Quand lui, toujours, ne songeait qu’à vaguer,
Ne se rêvant que coeur à la conquête.
Or, après un bon repas, entend-on,
En taillis, le sommeil est profond, Dame !
Et sur ce qu’on dit au réveil, drame
Assuré, il ne faut pas faire fonds…
Et, c’est ce qui lui advint, par mégarde :
Là, au saut d’une sieste, il consentit,
À moitié endormi, certes à petit,
À entrer dans son devoir. Foi gaillarde !
Finies les envolées, les escapades
Et tus à jamais bons mots d’avant
Qu’il trillait tout gaiment au gré des vents.
Sa cage fut dorée non une estouffade
Mais il savait que frein, de fer ou d’or,
Fait esclave qui l’accepte : il l’endort !
C' est Génial 😀
RépondreSupprimerMerci beaucoup !
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