Petite fable affable en souvenir d'un 20 septembre
qui, lui, n'est pas digne de mémoire.
Ils avaient décidé de faire bombance
Au palais d’antan
Malgré les plébéiennes souffrances
Pour fêter, un temps,
Dignement, un roi qui mie ne gouverne
Un pays ami.
C’était le bon vouloir de la baderne
Qui, pas qu’à demi,
Régnait quoiqu’il fut, hélas, sans couronne.
Sans foi est la vie !
Privée de tout, spoliée du reste
Sans, las, d’autre envie
Que Justice et, mieux, destin en partage,
La foule s’en prit,
Sans invitation au château hors d’âge
Où, avec mépris,
Sans compter les coûts et, pis, sans vergogne.
Tant on festoyait
Car pour apaiser rancunes, haine et grogne
'Faut tout nettoyer !
Soit, la violence
Ne résout rien… mais ça soulage
D’inique opulence !
Même si c’est un songe que j’enpage
Pas besoin d’enquête :
Quand les miséreux restent sur leur faim
Qui noce et banquette
Voit de l’abondance vraiment la fin !
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