Sur cette page blanche que la nuit a déposée
Pour habiller l’air qui tranche et le sol cyanosé,
L’hiver esquisse déjà points gris, lignes hésitantes,…
Le calame des branches, aux souffles nus, a osé
Brouillonner quelques mots crus dans les nues ankylosées
Que nous ne lirons jamais, tout en blancheur éclatante.
Les bonnets, les écharpes ont quitté enfin les placards
Alors que le temps ébauche une histoire vacillante
Entre silences sereins et retraite impatiente
Dans une solitude feutrée qui met à l’écart.
Au toit pend, ici ou là, du cristal de Baccarat
Qui fait briller au soleil des heures lasses, hésitantes,
Cloîtrées entre quatre murs, pour des enfants en attente
De scintillements nocturnes entre accras et carats.
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