« Je serai toujours du côté de ceux qui n’ont rien
et à qui on refuse jusqu’à la tranquillité de ce rien. »
Federico Garcia Lorca.
Avec le ciel moins pour dais que pour treille
Pour qui va nu-pieds et sans-le-sou
Le chemin est toujours semé de clous,
Parsemé de tessons de bouteilles
Qu’il n’abu ni ce jour ni la veille
Le vent froid moissonne plus que blés
Et faucille plus que les fruits blets
Sous l’azur le plus pur ou bohème
Pour qui va sans-le-sou et court nu-pieds
Par la route hélas est estropié
Cailloux pointus lui font apostèmes
Galets polis lui feront de même
Car l’orage fauche plus que foins
Et couche au sol plus que le sainfoin
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