Clin d’œil à Victor Hugo, L’homme occupé
Heureux l’homme, désoccupé dès le matin,
Qui renonce à prendre à bras le corps son destin
Au réveil, tout à ses songes et rêverie,
Refusant qu’aurore soit fin et flemme tarie !
Se prélassant au lit, le jour lui vient mêmememt
Que s’il faisait de l’aube un grand chambardement.
C’est un crépuscule que cette clarté blême,
Qui endort, en lui, ce qu’il a de plus lui-même.
Le silence des lieux ne lui est pas sa croix
Et le briser serait manquer, là, à sa foi ;
L’extase mi-close de la paresse l’enivre
En laissant au Ciel le soin d’écrire son Livre.
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