Petite fable affable
Guillaume est abattu depuis qu’un vil renard
Lance ses terribles assauts contre sa poulaille.
Cette bête, la nuit, sans un bruit, bataille
Contre la faune de sa cour et la boustiffaille
Ne laissant, au matin, que des plumes et quelques os
Comme réparations de guerre. Saligaud !
Guillaume partit chez son bon voisin l’Alexandre
Qui lui vendit le remède miracle à ce mal :
Un chien !… Arme fiable, prête à tout défendre,
Sentinelle fidèle qui repousse l’intrus, animal
Comme humain. Le renard le comprit et, bien vite,
Il ne revint plus jouer les pillards moscovites.
La paix revint donc sans ce sanguinaire assassin
Mais, hélas, le bon toutou avait une marotte :
Il hurlait à la lune tous les soirs à dessein
Pour saluer Séléné sortant de sa sombre grotte.
Mais le roi coq ne l’entendait pas de cette ouïe :
Aimer l’astre nocturne est un blasphème inouï !
« Halte là, Maitre Cabot !… Quoi qu’en pense le maître,
Qui ne dit mot ni miette à tous vos hurlements,
Je vous ordonne de les cesser céans ou vos guêtres
Vous les traineraient ailleurs sous peu incessamment :
Il n’y a qu’au Soleil que l’on doive rendre hommage
Ici, c’est ordre divin sous peine de dommage ! »
Qui lui vendit le remède miracle à ce mal :
Un chien !… Arme fiable, prête à tout défendre,
Sentinelle fidèle qui repousse l’intrus, animal
Comme humain. Le renard le comprit et, bien vite,
Il ne revint plus jouer les pillards moscovites.
La paix revint donc sans ce sanguinaire assassin
Mais, hélas, le bon toutou avait une marotte :
Il hurlait à la lune tous les soirs à dessein
Pour saluer Séléné sortant de sa sombre grotte.
Mais le roi coq ne l’entendait pas de cette ouïe :
Aimer l’astre nocturne est un blasphème inouï !
« Halte là, Maitre Cabot !… Quoi qu’en pense le maître,
Qui ne dit mot ni miette à tous vos hurlements,
Je vous ordonne de les cesser céans ou vos guêtres
Vous les traineraient ailleurs sous peu incessamment :
Il n’y a qu’au Soleil que l’on doive rendre hommage
Ici, c’est ordre divin sous peine de dommage ! »
Médor fit le dos rond aussi contrit que surpris
Mais chassez le naturel… Il aboya de même
À peine la nuit tombée et en paya cher le prix.
Son exil précéda le retour du renard qui aime
Toujours, las, poules, poulettes, chapons et poussins.
Guillaume ne put rien y faire sans son roussin
Que t’importe ce que pense ou dit le seul recours
Qui s’offre à toi matin : l’important est le secours
Qu’il apporte non sa façon de te faire la Cour
L’efficacité, ma foi, doit aller au plus court !
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