Petite fable affable
Alors que ça brame, barrit, carcaille ou feule
Partout en ce bas monde de forts en gueules,
En silence, tous les peuples de la mer,
Les frêles proies et les prédateurs amers
S’organisent, lassés de l’animal spectacle
Donné à des Hommes portés au pinacle.
C’est ainsi qu’après s’être copieusement
Arraché les pinces, des crabes heureusement
Fraternisèrent, et à leurs pairs la serrèrent
Comme à tout crustacé, poisson, poulpe ou praire.
La paix sincère et durable fut scellée,
Lors, même avec mammifères et ailés.
Tous ces pittoresques avortons créèrent
La Noble Assemblée Unie du Bestiaire,
Lors, même avec mammifères et ailés.
Tous ces pittoresques avortons créèrent
La Noble Assemblée Unie du Bestiaire,
Sur le modèle de celle des Humains,
Pour s’assurer de plus chantants lendemains,
Promouvoir la sécurité et l’entente,…
Seule une mouette en était mal contente.
Jouant les Cassandre, elle prophétisait
Le retour des violences contre grisets
Ectoplasmes,… Ce trublion à la brune
Fustigeait aussi l’inutile tribune
Répétant : « Si le pire n’est jamais sûr
C’est le plus probable, hélas, en et hors ces murs ! »
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