Petite fable affable
Un gros koala fort ronchon, car il en est,
Pestait et râlait contre la hauteur de l’arbre
Qu’il avait à gravir pour mettre son fessier
À l’abri de ceux qu’il ne laissait pas de marbre.
Un sien comparse était de l’ascension
Sans bisquer autant, prenant à dérision
Que l’on puisse rognoner tant pour six mètres,
Alors qu’il suffisait, d’un bon cœur, de s’y mettre.
Le grognon bisquait que c’était vraiment trop dur
(Alors qu’il est arboricole !) et que les branches
Étaient, las, par trop écartées quand, bien sûr,
Le brave quidam qui s’en payait une tranche
Non loin de lui ne pipait mot sur ce fait,
Ne fulminant ni ne tempêtant. Stupéfait
Qu’on puisse rager pour si peu, il va, grimpe
Sans presse ni paresse et gagne son Olympe.
L’autre n’en fume pas moins. Or, à maugréer
Il s’épuise et à gronder, il se signale
Aux prédateurs qui n’ont jà guère à toréer
Pour croquer prou de cette viande idéale.
Il rage et jure encore au lieu de monter
Quand, dans un élan qui n’est guère de bonté,
Un renard roux au sol, d’un coup, le fait descendre
Et le mange là, sans rouspéter ni attendre.
(Alors qu’il est arboricole !) et que les branches
Étaient, las, par trop écartées quand, bien sûr,
Le brave quidam qui s’en payait une tranche
Non loin de lui ne pipait mot sur ce fait,
Ne fulminant ni ne tempêtant. Stupéfait
Qu’on puisse rager pour si peu, il va, grimpe
Sans presse ni paresse et gagne son Olympe.
L’autre n’en fume pas moins. Or, à maugréer
Il s’épuise et à gronder, il se signale
Aux prédateurs qui n’ont jà guère à toréer
Pour croquer prou de cette viande idéale.
Il rage et jure encore au lieu de monter
Quand, dans un élan qui n’est guère de bonté,
Un renard roux au sol, d’un coup, le fait descendre
Et le mange là, sans rouspéter ni attendre.
Face aux problèmes, le temps que l’on passe à dire
Que c’est trop difficile, et parfois à le redire,
C’est tout autant qu’on ne passe pas à lutter
Pour vaincre, hélas, cette foutue difficulté !
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