Petite fable affable d’après J. Brigaud
Le progrès, dit le sage, est une longue « mèche »
Nous permettant d’éclairer un peu nos demain
D’espoirs neufs et d’un bonheur, fruit de nos mains,
De les ombrer de « mieux » qui donnent la pêche !
Depuis que le monde est monde on avance ainsi :
On s’est tous réchauffés jadis à cette flamme,
Que d’aucuns ont allumée pour donner à l’âme,
Au coeur répit et repos face aux facéties
Des jours qui sont nés de la perte irréparable
Du vieil Eden aux largesses incomparables.
On vaqua de la grotte au village, puis
Du bourg à la ville, avides de connaissances
Toujours plus amples qui nous valaient renaissance,
Et de savoirs plus profonds que tous les puits.
Ainsi avons-nous cru, las, pouvoir échapper
Aux lois de la Mère Nature, à ses contraintes
Et réalités, en la bousculant sans crainte,
Pour nous libérer de celle qui nous happait,
Alors qu’on est peu de chose face à ses foudres
Et que « la mèche » est celle d’un baril de poudre…
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