Petite fable affable sur une idée de Loup Zen (Philippe X)
à qui elle est dédiée
à qui elle est dédiée
Parmi la foule, il n’est pas bon de voir
Une tête qui passe ;
Dans une foule, c'est pas bien d'avoir
La tête qui dépasse…..
Un de nos anciens, et sans tabou,
Jeta pour sa gamelle,
Dans une marmite où beaucoup d'eau bout,
De façon informelle
Tout un clan d’écrevisses ou de homards,
Bêtes issues d’un monde Où on dit peu mais juge prou ; calmars
En mer sont moins immondes.
Jaloux par vanité et sots par orgueil
Ces animaux donc cuisent.
Une des bestioles, c’est l’écueil,
Essaie de s'échapper de sa mouise.
Donc, sans jaser mie ni plus clabauder,
Notre bête s'agrippe
Au bord du récipient sans dauber
Les autres dont une, en grippe
La prend. Celle-ci, à elle, s’accroche
Pour qu'elle tombe à l’eau…
« Tu veux t’échapper, fit-elle en reproche,
Te distinguer, Ballot ?
Pourquoi donc saisirais-tu une chance
Qu’on nous refuse à nous ?
Pas question d’en réchapper : ta vaillance,
Jouerais-tu du genou,
Ne sert pas sinon Mort n’aurait de sens. »
Il n’y a, trois fois hélas, jamais de place
Pour qui, en ce bas-monde dégueulasse,
Va, seul, à contresens…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire