Après la C.O.P. 26, Novembre 2021
Avec l’avide cupidité de pourceaux
Vous vous vautrez, hélas, sur vos monceaux
D’argent sans en partager un morceau,
Vivants sans dessein et sans rêve,
Amassant sans fin et sans trêve.
La terre est inféconde à trop donner
Pour vous, elle va nous abandonner
Ne pouvant même plus, las, bourdonner
Donnant sans dessein et sans rêve,
Offrant tout sans fin et sans trêve.
Vous, sangs corrompus, vous avez tant nui,
Noyés dans votre néant, suprême ennui,
Vous faites entrer dans une longue nuit
Qui souffre sans dessein ni rêve,
Qui n’en peut mais sans fin ni trêve.
L’air surpris, cul assis et cœur ranci,
Qu’il en soit, ma foi, déjà ainsi
Mais fiers d’en être arrivés ici,
Vous n’avez ni dessein ni rêve,
Que vous, vous seuls, sans fin ni trêve.
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