Petite fable affable
Une truie a mis bas. Donc la voilà coche,
Mais lassée de tous ces gros mâles si moches
Qui ne sont las que des cochons,
Sales, égoïstes et ronchons
Voire de vains cornichons !
Elle recherche quelqu’un qui la mérite,
Pour l’épouser selon les us et les rites.
Elle apprend dans quelque opus
Qu’il est des olibrius,
De sexe mâle qui seraient, aussi, « coches »…
Et sait, lors, comment faire sonner les cloches !
« J’en aurai un, fol émoi :
Avec ce nom, il est pour moi ! »
On moqua , dans le clos, cette sybarite
Même chez les siens, pourtant si hypocrites.
« Tudieu, qui vivra verrat ! »
Lui fit un porc au poil ras
Qui causait comme un ara.
Attendant, matin, son promis sur la place
Elle le reçut, Mazette, en pleine face
Si l’ignorance rend sot,
Qu’espérer de qui a des seaux
D’un savoir de vermisseau !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire