Cycle toulousain
« Bécut, disait l’Ancien le mégot en rideau,
Le problème c’est qu’ “home, se cal marido" !“.
Dieu vivant ! et il se faut bien choisir la belle
Car elles te font le bel œil. Et en ribambelle.
Garde-toi de l’esbroufe de la coquette, vaï ! :
À te faire cocu elle, elle aura travail :
Le trompe couillon n’est pas bon pour les cassoles
Quand on a le cul trop près du chignon, mon drôle !
Mefias-té des argnouses. Et des tignouses aussi
Qui font qu’à nous tarabuster de leurs scies.
Finie la baloche avec une estafignouse
Qui fait qu’à récater. Pas mieux la pagaillouse. »
Lors, je disais, faisant le pot, faisant le piot :
« Raï !… C’est pas le plus simple de trier les mouches !
- Vida es tripot oun cadun fa como pot ! »
Et la litanie lui revenait en bouche.
Il reprenait : « Y’en qu'ont été bien perdus
Par des qui avaient la langue trop bien pendue :
Celles-là ne cherchent qu’à gnaquer et t'en flanque
Sur tout, toujours, tout un voyage. Ça leur manque
Sinon. Et puis t’as vite fait de prendre un pét
Quand elles sont parties à rouscailler. Vrai, p’tit’ têt’ !
Escampes-toi devant les celles à qui il manque
Toujours trois sous pour faire un franc ou les branques
Pour qui mique de pain te montre galafard,
Murge au rouge et paté morfale… Des cafards !
Surtout, évite celles qui se la compliquent
En se mettant le doigt au cul pour s’étrangler.
Elles sont celles-là crois-moi, toute une clique !
- Des qu’ont les hergnes quand leur viennent les Anglais !
- Avec !… Cal so que cal !… En attendant, t’es jeune
Et à tous les râteliers va donc et déjeune :
On ne peut manger si on ne va au marché
Ni vendanger sans se lever matin, fatche !
Mais surtout n’oublie mie, pitchoun, qu’avec certaines
Qui se le seront bien gagné, c’est pas la peine :
Si pour le quil t’enquiller t’as resquillé,
Au tout petit matin, t’as plus qu’à desquiller !
C’est sûr, en trouver une est parfois difficile ;
Mais se la supporter, c’est ça “le difficile” ! »
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