Inspiré par George Orwell
Les écrans, la bière et le foot - qu’est plus qu’un jeu -Devenus et déraisons et vitaux enjeux,Sociaux et politiques,Occupent, hélas, leur petite vie privée de sens :Spoliés d’autres d’envies, ils ignorent leurs sens,En pantins pathétiques !Sur ces trois piliers, ils ont bâti leur maison ;Ces trois vérités-là bornent leur horizon.C’est leur raison de vivre.Qu’importe qu’ils n’aient d’âme et moins encore d’espritLa jeux du cœur, les joies du corps sont à ce prixComme disaient leurs livres.
Apparence ou mode les rendent tous gagas,Peuplent leurs mots, font tous leurs maux et des dégâts.Très vite tragiques,Ils sont le coeur battant de toutes leurs passions,De leurs exultations et de leurs dépressions.Jusqu’au plus dramatique.Pourquoi raison garder ? Notre temps est court,À bien y regarder… et, bien trop vite, il court.N’attendons pas pour vivre !Qui songe à l’âme ou à se cultiver l’esprit ?Les cœurs vivants, les corps parfaits sont à ce prix :Qu’aux plaisirs on se livre !
La paix sociale est le nouveau credo,Il faut lui sacrifier tous notre être en cadeau.Louons sa belle éthiqueEn dansant au pied du volcan. « Abrutissons ! »Et que « Décérébrons ! » soit sa sainte chanson.Et folle. Et hypnotiqueAinsi sont sociétés dociles et pays bien quietsAux sujets serviles qu’on rend toujours inquiets.Gloire aux flux médiatiques !Garder le contrôle n’est pas plus compliqué :Méprisons qui nous servons, laissons-les à quai,…Mais brûlons tous les livres !
Les écrans, la bière et le foot - qu’est plus qu’un jeu -
Devenus et déraisons et vitaux enjeux,
Sociaux et politiques,
Occupent, hélas, leur petite vie privée de sens :
Spoliés d’autres d’envies, ils ignorent leurs sens,
En pantins pathétiques !
Sur ces trois piliers, ils ont bâti leur maison ;
Ces trois vérités-là bornent leur horizon.
C’est leur raison de vivre.
Qu’importe qu’ils n’aient d’âme et moins encore d’esprit
La jeux du cœur, les joies du corps sont à ce prix
Comme disaient leurs livres.
Apparence ou mode les rendent tous gagas,
Peuplent leurs mots, font tous leurs maux et des dégâts.
Très vite tragiques,
Ils sont le coeur battant de toutes leurs passions,
De leurs exultations et de leurs dépressions.
Jusqu’au plus dramatique.
Pourquoi raison garder ? Notre temps est court,
À bien y regarder… et, bien trop vite, il court.
N’attendons pas pour vivre !
Qui songe à l’âme ou à se cultiver l’esprit ?
Les cœurs vivants, les corps parfaits sont à ce prix :
Qu’aux plaisirs on se livre !
La paix sociale est le nouveau credo,
Il faut lui sacrifier tous notre être en cadeau.
Louons sa belle éthique
En dansant au pied du volcan. « Abrutissons ! »
Et que « Décérébrons ! » soit sa sainte chanson.
Et folle. Et hypnotique
Ainsi sont sociétés dociles et pays bien quiets
Aux sujets serviles qu’on rend toujours inquiets.
Gloire aux flux médiatiques !
Garder le contrôle n’est pas plus compliqué :
Méprisons qui nous servons, laissons-les à quai,…
Mais brûlons tous les livres !
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