Petite fable affable
« Seuls les chiens aiment à être caressés ! », iciDit-on. Pas faux, je pense.Mais son plus fidèle ami, vrai, adore aussiÇa. Soigne-lui la panseEt l’ego et il frétillera. C’est ainsi.
« Seuls les chiens aiment à être caressés ! », ici
Matin, le citoyen en nuées mécontentesSe fit foules folles et bruyantes cohuesAux cris assassins. Or ces masses militantes Forment ce commun, essaim méprisable, obtus,De serfs crédules et de laquais crétins, qui travailleAu bien public comme et l’étoffement privé.Pis, ces hordes grouillantes et bouillantes alors cessentLe travail. Ce peuple fat paralyse ainsiLe pays. On lui reproche d’avoir « failli », « Trahi » en Haut lieu, en ces sphères où l’on paresseQuoi qu’il paraisse et vit grassement sur le dosDe ce populaire de hères si vulgaires.Le mépris de classe ignore âges et ères.
Multitude qui tonne et brouillonne n’entendPoint la Raison mais ses raisons, c’est ennuyanteSituation. Et malaisante. On tend lorsÀ la payer de mots, lui offrir hochets ou tentantesMiettes. Mais las, là, la roublardise est fortÉventée ; et le flux de ces flots rien n’apaise.La peur succède, en cabinets au gros malaise…
Si la populace se lasse… Il faut agir.Mais rien n’est plus ingrat que la piétaille en presseSauf peut-être l’État et qui dit le servirMais sans. vergogne en fait, s’en sert, s’y sert. Sans cesse.On dit donc avoir compris. Que l’on va changer.Et que continuer ainsi est un danger.Puis d’espoirs vains on flatte les gens, et par vileForce on le mate ; plus qu’hier asservis mais moinsQue demain. Gel fige la tourbe : que serviles,Docilement, servent !… Et comme dit un témoin :« Plus la plèbe est en gros troupeau, et désœuvré,Plus l’homme qui en est se laisse manœuvrer ! »
Éventée ; et le flux de ces flots rien n’apaise.
La peur succède, en cabinets au gros malaise…
Si la populace se lasse… Il faut agir.
Mais rien n’est plus ingrat que la piétaille en presse
Sauf peut-être l’État et qui dit le servir
Mais sans. vergogne en fait, s’en sert, s’y sert. Sans cesse.
On dit donc avoir compris. Que l’on va changer.
Et que continuer ainsi est un danger.
Puis d’espoirs vains on flatte les gens, et par vile
Force on le mate ; plus qu’hier asservis mais moins
Que demain. Gel fige la tourbe : que serviles,
Docilement, servent !… Et comme dit un témoin :
« Plus la plèbe est en gros troupeau, et désœuvré,
Plus l’homme qui en est se laisse manœuvrer ! »
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