Petite fable affable
Une poule était fort malade en son nid.
La mort semblait bien vouloir la mettre au lit
Pour toujours. Donc, le bruit de son trépas proche
Courut plus vite qu’avalanche de roches
Et attira à la basse-cour des prédateurs
Et des charognards qui aurait dû avoir peur
Du lieu. Ce trop de bons pèlerins étonne
Le coq qui ferme l’huis et l’interdit sonne.
« Comment va ta rousse ? demandèrent-ils
À l’encrété aux décrets peu volatils.
- Mieux que vous ne le voudriez, sales bêtes
Et demain lui sera meilleur encor’, courbettes
Visites ou bien prières n’y feront rien,
Je vous sais une sale bande de vauriens :
Il faut trouver, en certaines circonstances
Qui met les oiseaux malheurs à distance ! »
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