Petite fable affable
Sur son lit de mort, que l’hypocondriaque
Voltaire n’abandonnait plus que de loin
En loin, le penseur ne devant passer Pâques,
Reçoit visite du curé du canton.
Heureux que l’homme connut déjà les affres
De l’Enfer, ce dernier, componction dans le ton,
Lui demande, matois comme un gouliafre :
« Renoncez-vous à Satan, comme j’espère,
Bien que nous n’ayons jamais été amis ?
- Oh, ce n'est vraiment pas le moment , mon père,
Que je me fasse un tout nouvel ennemi ! »
* attribué à François-Marie Arouet (1694-1778), peut-être faux… mais on ne prête qu’aux riches.
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