Petite fable affable
Les étoiles aux nues étincellent
Fêtant la nuit éternelle
Celle où, de l’obscur du ciel ,
Descendra Papa Noël.
Lors, un mâtin attend l’aube
Priant que ne se dérobe
Pas le barbu à cadeaux
Car - la Nature a bon dos ! -
Elle a morflé cette bête :
C’est vrai, pauvre comme Job,
Sot, snob et laid comme un zob,
On lui fait mille courbettes
Car on le sait violent
Plus qu’hélas somnolant,
Un regard, un mot l’affolant.
« Mais qu’attends-tu ? lui fit l’âne
- Moi, J’ai commandé de l’humour.
Marre des culs de tzigane
Ou de facteurs. Tout l’amour
Que j’ai, vient de mon physique
Ou de ma richesse sans fond…
- Toi qui es bas de plafond
Et ronges qu’os anémiques ?! »
Passe outre pour une fois,
Ce cabot : « Avec émoi,
On dit mon intelligence
Valant mie ma vigilance !
- La vérité t’ayant mie plue,
Un miroir aurait mieux valu ?
- Connard de vil bougre d’âne !
- Tiens l’aurore est avivée
Mais ton paquet point arrivé,
Dirait-on ! Il est des choses
Qu’on n’obtient pas en dépose… »
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