Petite fable affable
Mon amie et moi avions pris sous notre aile
La jolie voisine du dessus, une oiselle,
Et pucelle s’il en fut, pour l’éduquer
À nos joies intimes jusqu’à l’ensuquer.
Elle prit goût à nos jeux et à nos joutes
- Elle y excellait, cette garce ! J’ajoute :
Au point qu’on ne put les concevoir
Autrement qu’ensemble, du matin au soir.
Jusqu’au beau jour où je m’en vins aller vivre,
Dans son appart’, comme on dirait dans les livres,
Devenu vaquant : mon amie, de transports
Jamais harassée, la préféra pour son sport
À votre serviteur, marri… et dans l’affaire
« Cocu » pour ne pas vérité contrefaire.
Ainsi, qu’on se le dise : qu’on soit dessus,
Qu’on se trouve dessous, heureux ou déçu,
En amour, il est toujours un partenaire
Qui se fait avoir sans plus de nananère.
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