Le quai balayé d’embruns
Rassemble noirs blancs ou bruns
Des chats guettant les bateaux
Comme les ceux levés tôt
Là bas au lointain l’eau fume
Reste d’un voile de brume
Dans l’air frais et iodé
Jeunes yeux regards ridés
Qui vous fouette le visage
Ne voient guère les nuages
En sourdine le levant
N’intéresse que le vent
Et tous les rêves et les songes
D’une nuit las sans rallonge
C’est la criée sur le port
Mais dans les cieux crient plus fort
Le gris cendré et le blanc
Des mouettes et des goélands
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