Petite fable affable d’après un aphorisme prêté à Socrate
Un brave athénien, que je crois aristocrate,
Interrogea, un beau jour, le bon Socrate
Sur l’union civile et son utilité.
« Mais le mariage est un nécessité,
L’ami, et pour nous c’est toujours une affaire.
Si on ne l’avait inventé, il faut le faire
Sur le champ, oh croyez m’en, car rien de mieux
Ne peut arriver à un homme, jeune ou vieux :
Si vous tombez, las, sur une bonne épouse,
Vous serez, ici bas, l’être le plus heureux ;
Si elle est mauvaise ou, pire, une ventouse,
Vous deviendrez un philosophe, un songe-creux,
Et plus jamais ne serez malheureux. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire