Du pain à la huche
Et de l’eau dans la cruche,
Les mas d’autrefois
Sentent la vraie foi,
Le suif des chandelles,
Les jours endormis,
L’hiver insoumis
Sans glaise ou pradelles,
L’été plein d’amis,…
L’horloge comtoise
Dont l’oeil blanc toise
Cet âtre où flamboie
Bûche, branches et bois,
Tous ces parfums hume.
Dans l’intimité
Des heures mitées
Les bougies consument,
En p’tit comité.
On va et vacille.
Pour chaines aux chevilles :
Labeurs saisonniers
Du temps prisonnier ;
Ayant pour gardiennes
Des chagrins honnis,
Nos peines infinies
Hélas quotidiennes,
Comme des bannis.
Tout parle d’absence
Et puis de silence,
Même les carreaux
Sommeillants, noirauds
Qui disent sans trêve
Le champs et les prés
Jusqu’à ce qu'on crève.
Les rives du rêve
Sont pour d’autres après !
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